Bienvenue dans la rubrique “nostalgique” du Quasar Net !1)
Quasar CPC, c'est une belle aventure que nous avons partagée avec de nombreux CPCistes, des années de “fanz-making” !
Vous trouverez ici quelques information, tantôt didactiques, tantôt purement anecdotiques, sur la façon dont Quasar CPC était créé. Cela concerne aussi bien les aspects rédactionnels que les relations avec les lecteurs, le choix des illustrations et les méthodes de scan sur CPC, quelques petites histoires croustillantes, etc.
Et il s'en est passé des choses depuis 1992 ! Que dis-je, depuis 1990, si on évoque le “Futur's Fanz”2) qui marqua les premiers balbutiements de Quasar CPC.
De nombreux logiciels ont été mis en œuvre pour la réalisation de Quasar CPC, mais le principal est sans conteste Oxford PAO. Ce logiciel de PAO est en effet le seul permettant réellement de travailler la mise en page aussi bien globalement que de façon détaillée. Il a également l'avantage de générer des fichiers compressés et d'être relativement ergonomique contrairement à la plupart des autres logiciels de PAO. La principale contrainte est commune avec tous les autres logiciels de PAO sur CPC : il travaille en fait uniquement avec des éléments graphiques et tout texte saisi ou importé est immédiatement transformé et traité comme une image, ce qui limite grandement les possibilités de post-traitement3).
Il est certes vrai qu'un logiciel comme AMX Pagemaker dispose de meilleures fonctionnalités, notamment pour la justification automatique ou la gestion des polices de caractères, mais il demeure par ailleurs beaucoup trop limité et nous l'utilisions donc uniquement en complément afin de faire les titrages.
Oxford PAO et AMX Pagemaker, voici donc le couple gagnant qui a permis à Quasar CPC d'exister. Mais, comme cela est souvent le cas, ces deux logiciels de PAO n'utilisent ni le même format ni les mêmes résolutions de pages4) et il fallait donc utiliser divers outils de conversion pour passer de l'un à l'autre. La plupart de ces convertisseurs ont été réalisés par Antoine of POW! et avaient été largement diffusés à la glorieuse époque où pullulaient les fanzines papier. De même, divers outils de conversion maison nous permettaient de convertir les listings en éléments graphiques exploitables par Oxford PAO.
Bien sûr, les logiciels de PAO ne suffisent pas et de nombreux éléments graphiques ont tout simplement été réalisés avec The Advanced OCP Art Studio (surtout au début du fanzine). De même, tous les textes qui n'étaient pas directement saisis sous Oxford PAO l'étaient généralement avec Protext avant d'être convertis en éléments graphiques (la police de caractère et les interlignes étaient alors gérés directement lors de la conversion).
Quant aux conversions provenant d'autres machines5), elles ont été essentiellement réalisées avec IFF-Convert de Face Hugger.
Ah ! Le Dartscan ! Sans cette fabuleuse interface, Quasar CPC n'aurait sans doute jamais été. C'est en effet grâce à elle que dès notre numéro 3 (qui bien qu'au format discmag, intégrait déjà plusieurs scans mode 2) nous avons pu vous proposer les fameuses illustrations en mode 2 qui ont sans aucun doute contribué au caractère du fanzine.
Techniquement, comment ça marche ? Eh bien il s'agit d'une interface qui se compose de deux éléments : un boitier blanc qui se branche derrière le CPC et un petit bloc optique qui se clipse sur la tête d'impression d'une imprimante matricielle Amstrad. Et voilà que le petit blond à lunettes étale sa science clamant haut et fort qu'il sait très bien comment ça marche pour l'avoir vu à l'œuvre des années durant à la rédac'. Laissons-le palabrer et passons aux explications concrêtes.
En fait, ce scanner utilise tout simplement la mécanique de l'imprimante pour déplacer le bloc optique horizontalement et la page à scanner verticalement ; ainsi, grâce à de judicieux timings, il parvient à numériser votre page ! La numérisation se fait en noir et blanc et il y a d'ailleurs sur l'interface un potentiomètre de réglage qui permet de définir la limite blanc/noir. En outre, comme vous l'aurez sans doute deviné, un tel procédé permet uniquement de scanner des feuilles, impossible de scanner directement des livres par exemple ; il faut donc au préalable photocopier les pages à scanner.
Pour numériser une page, il est souvent nécessaire de travailler en plusieurs passes. En effet, en mode standard, une page A4 sera numérisée sous la forme de 3 écrans6) mode 2 en 640×2007). Mais ce mode standard ne donne en général pas de bons résultats et il est préférable de travailler avec des images plus petites8) en les scannant en zoomant. Eh oui, car le Dartscan permet de zoomer en x29), x310) et même x611) ! En x2, scanner une page A4 se fait dès lors en 6 passes ! En x3, on monte à 12 passes pour une page complète ! Et en x6 je n'ose même pas compter ! Heureusement, lorsqu'on utilise de tels zooms, il est rare qu'on veuille scanner une page entière.
La plupart des illustrations de Quasar CPC sont en zoom x2 ce qui permettait d'obtenir des images avec une qualité raisonnable et une résolution adaptée pour la PAO sur CPC12). Certaines illustrations, notamment celles des deuxièmes de couvertures sont toutefois scannées en zoom x3 pour une qualité optimale, ce qui représentait ensuite un énorme travail d'assemblage des écrans de scan des différentes passes13). Enfin, quelques rares illustrations sont en zoom x6.
Outre le bon choix de la taille de l'image papier et du zoom à effectuer lors du scan, la qualité du résultat dépend énormément du bon choix de la limite blanc/noir et du bon réglage de l'imprimante (pour éviter tout bruit parasite dû aux jeux dans la mécanique) et il faut souvent s'y reprendre à plusieurs reprises pour obtenir le résultat souhaité ! De plus, scanner par un tel procédé prend énormément de temps, il faut plusieurs minutes pour scanner une image14)… souvent pour s'apercevoir que les réglages n'étaient pas bons ! Un véritable jeu de patience donc, mais le résultat en valait la peine !
Voici quelques illustrations obtenues dans les différents zooms du Dartscan, cliquez dessus pour les voir en pleine résolution.
Exemples d'illustrations scannées en zoom x1 :
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Les sources de nos illustrations ont été assez multiples même si la source principale est sans conteste des scans des “Livres dont VOUS êtes les héros”, ces livres “mini-jeux de rôle”. Nombre de ces livres se déroulent dans des univers d'heroic fantasy ce qui explique le ton général donné au fanzine.
Toutefois, ce n'est pas tout ! Pas mal d'illustrations viennent de scans de bandes dessinées telles que les “Rubrique à brac” de Gotlib15) ou “Soeur Marie-Thérèse des Batignolles”, mais aussi de mangas. À cela viennent s'ajouter quelques scans d'illustrations dont la mémoire des sources s'est perdue avec le temps. Enfin, nous avons également eu droit à quelques illustrations originales grâce aux travaux de Rémi puis de Downwater.
Par ailleurs, quelques rares illustrations ne sont pas des scans issus du Dartscan ! Celles émaillant des articles entièrement réalisé par des intervenants extérieurs (tels que Ram7, Cracky ou Teinder Black par exemple) sont en effet parfois de leur propre chef (souvent en provenance de cliparts publics d'AMX Pagemaker ou Oxford PAO). Et pour finir, certaines sont tout simplement des conversions.
Exemple d'illustrations provenant de cliparts :
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Lors de la conception de Quasar CPC, nous scannions un grand nombre d'illustrations et certaines n'ont ainsi jamais été utilisées pour diverses raisons. En voici quelques unes en exclusivité pour le Quasar Net, comme d'habitude elles sont affichées en réduction, cliquez dessus pour les voir en pleine résolution.
Quoique le Dartscan donnait d'excellents bien résultats lorsqu'il était bien maîtrisé, il était souvent nécessaire de retoucher les images, soit pour en améliorer le rendu soit pour les adapter à la mise en page. Bien sûr, nous n'avons pas gardé tous les rush et il n'est pas évident de se représenter la masse de travail que constituait toute la chaine de traitement d'une illustration entre son choix sur papier, le passage au scanner en plusieurs passes, le découpage et l'assemblage du résultat des différentes passes et, enfin, la retouche finale. Tout ce travail était fait avec Oxford PAO, le seul logiciel CPC permettent véritablement de travailler sur des images de grande taille (jusqu'au 960×544 en mode 2, soit 960×1088 en ratio 1:1)16).
Voici quelques rush de scans retouchés pour les numéros 14 et 21 de Quasar CPC, ils ne sont pas forcément très significatifs du travail globalement accompli au cours des Quasar CPC, mais ce sont les seuls que j'ai pu retrouver en fouillant dans nos archives.
L'image qui suit a été scanné en 3 passes17) en zoom x218). Initialement, celle-ci avait été envisagée pour servir de couverture. Toutefois, elle était légèrement bruitée et la scène représentée ne rendait pas bien et n'était pas très lisible.
Nous avons alors décidé de la recycler comme une simple illustration d'article en n'en récupérant qu'un petit élément (le personnage principal) et en le retouchant un minimum pour minimiser le bruit.
Le visage de la femme sur l'illustration qui suit avait été totalement regraphé à la main ; sur l'illustration originale il s'agissait en fait d'une ignoble femme au visage déformé par un rictus démoniaque.
L'image qui suit est celle utilisée pour la couverture du numéro 21. Tout comme la précedente, elle a été scannée en 3 passes en zoom x219). Elle était trop haute pour tenir sur la couverture et nous avons dû la modifier :
Enfin, voici une image qui avait été retravaillée pour pouvoir être utilisée sans cadre (et qui fut finalement positionnée en double page20)).
Il a deux types de couvertures, le numéro 12 étant une transition. Avant ce numéro la couverture était constituée du logo, d'une illustration et d'un petit slogan. À partir de ce numéro, le slogan disparaît au profit d'un résumé du contenu du fanzine. Les illustrations des couvertures sont toutes scannées en zoom x2, à l'exception de celle du numéro 18 qui est en zoom x3.
De manière générale, étaient choisies des illustrations offrant un effet de perspective ; voici les couvertures de tous les numéros réalisés en PAO CPC :
Dès le numéro 4 de Quasar CPC, nous avons décidé de poser en deuxième de couverture une illustration pleine page. Initialement, ceci constituait un défi technique que personne n'avait alors relevé21). Il fallait tout à la fois parvenir à scanner une image de grande taille avec une bonne qualité mais surtout, tout assembler et gérer correctement en PAO.
Si dans un premier temps ces illustrations se contentaient d'utiliser la hauteur de page maximale gérée par Oxford PAO22), mais nous avons rapidement “dépassé les bornes”. En effet, certaines des images ainsi utilisées sont même plus hautes que ce que permet normalement Oxford PAO et sont en fait le résultat de l'impression consécutive de deux fichiers DR, l'un en pleine page et l'autre rajoutant la zone manquante en bas de page23).
Voici l'ensemble des illustrations de deuxième de couverture (cliquez dessus pour les voir en pleine résolution mode 2) :
Les quatrièmes ont toujours été plutôt sobres, généralement composés d'une petite illustration relevée d'une petite phrase et d'un logo “Futurs' Freeware Diffusion” (qui était initialement : “Futur's Freeware Distribution”).
Voici toutes les illustrations utilisées en quatrième de couverture :
Au cours du temps, Quasar CPC a évolué. Certaines évolutions sont évidentes comme le changement de format ou de logo, mais d'autres sont peut-être plus subtiles.
Ce numéro était vraiment fait de bric et de broc. Si toute la base éditoriale était bel et bien déjà en place, la PAO était totalement manuelle. En effet, les différents éléments de PAO (les scans, les titres, les textes, les logos, etc.) avaient été imprimés séparément à l'aide de divers logiciels (Semword, The Advanced OCP Art Studio, etc.) puis découpés et collés sur les pages au format A4. Le résultat était pour le moins approximatif et d'une esthétique toute particulière.
Pour la petite histoire, les scans de ce numéro mytique n'ont rien à voir avec le CPC puisqu'ils avaient été réalisés à l'aide d'un scanner à main sur un PC sous MS-DOS 6 dans la salle informatique du lycée ! À l'époque, c'était le tout premier scanner haute définition de ce type qui venait de sortir, ça coutait une fortune, et j'avais dû amadouer le prof pour avoir le droit de l'utiliser.
En outre, ce numéro 1 fût affublé d'un logo réalisé à la va-vite dont vous avez le droit d'oublier l'existence tellement il est atroce.
— Penser à parler ici du logo MODE 0 de Zik issu de QPC3/
Nous avions depuis quelques temps fait l'acquisition d'un Dartscan… dès lors, l'envie de repasser au format papier se faisait grande (d'autant que nous possédions depuis quelques temps une imprimante et une AMX Mouse). De plus, pour avoir passé un peu de temps à explorer les divers logiciels de PAO, nous avions le sentiment que vous pouvions en tirer quelque chose d'intéressant… et voilà la nouvelle formule papier de Quasar CPC en route !
Nous entrons ici dans le vif du sujet avec le début de Quasar CPC tel que tout le monde le connait. La différence la plus notable entre cette première version et la formule actuelle est sans nul doute le logo.
Vous noterez également sur la couverture de ces numéros une petite phrase digne des répliques de maître Yoda. Elle avait en fait été introduite là pour combler le vide laissé de part et d'autre de l'image de couverture. Ce qui me permet de vous faire remarquer un autre point : le format des images de couverture de tous les numéros papier24) est le même ! Pourquoi ? Tout simplement car nous disposion d'un très grand nombre d'images noir et blanc d'excellente qualité dans ce format et nous avons donc construit la couverture autour afin de conserver un maximum de choix au fil du temps. Et ce format d'image est par ailleurs omniprésent un peu partout dans Quasar CPC.
Enfin, le numéro 4 a une petite particularité puisqu'il utilise des interlignes de 8 pixels alors qu'elles sont de 9 pixels dans tous les autres numéros. Avouez, vous ne l'aviez jamais remarqué !
À part ça, le numéro 4 mettait déjà en œuvre tous les ingrédients “PAOistiques” de Quasar CPC… notamment les bas de page ! Si leur design a évolué au fil du temps, il s'agit toutefois là d'un élément de présence constante dans Quasar CPC. “Pourquoi donc découper une page de cette manière ?” se demande notre petit blond à lunette qui n'a définitivement pas su profiter de toutes ces années passées à zoner à la rédac'. Eh bien tout simplement à cause d'Oxford PAO ! En effet, une page d'Oxford PAO ne couvre pas la totalité d'une page A4 en hauteur, il restait donc toujours une zone non utilisée. Plutôt que de laisser un blanc, nous avons donc décidé d'y faire figurer la pagination. Il n'y a que deux exceptions à ce découpage des pages :
Cette formule voit apparaître le logo que tout le monde connait et qui nous accompagne depuis notre numéro 7. C'est de fait quasiment le seul changement, le logo du sommaire reste celui de l'ancienne formule de même que tous les titrages.
À noter que le numéro 8 sera le dernier à utiliser un bas de page pour la deuxième de couverture. Ce bas de page contenait un petit texte généralement sans grand intérêt ; il disparait pour permettre l'utilisation d'illustrations plus hautes qu'une page standard Oxford PAO28).
Ce coup-ci, c'est la petite phrase d'introduction qui disparaît sur la couverture pour laisser place à un résumé des grands titres29). C'est également une refonte complète du nom et du titrage des rubriques. La page du sommaire et de l'éditorial a aussi été complètement repensée : elle est plus aérée, plus esthétique30) et la section “Sekilaoubliédedirdanlédito” présente depuis le numéro 4 disparaît31). Enfin, "Les Histoires Perpendiculaires" passent définitivement dans une présentation en quatre colonnes.
Cette formule a donné à Quasar CPC son visuel définitif, beaucoup plus moderne et plus proche de ce que l'on trouve dans les vrais magazines. Cette maquette est restée la référence et n'a que très peu évolué à ce jour.
Le principal changement à partir du numéro 16 est le passage au format cahier A4. C'est beaucoup plus pratique et du coup Quasar CPC a désormais une formule très proche de celle des vrais magazines, d'autant plus que les numéros 0 et 21 disposent même d'une couverture cartonnée. Ce format impose une nouvelle contrainte rédactionnelle : le fanzine devra désormais avoir un nombre de page multiple de quatre et les pages en vis-à-vis doivent vraiment être pensées correctement.
Un autre changement important concerne les numéros 20, 21 et 0 : le passage en impression jet d'encre. En effet, jusqu'alors Quasar CPC était imprimé sur une bonne vieille DMP2160 (la même que celle qui sert aux scans), mais à partir du numéro 20, nous avons développé notre propre driver d'impression de fichiers DR afin de pouvoir utiliser une imprimante jet d'encre directement depuis le CPC (en l'occurrence une Canon BJ200ex qui nous servait déjà depuis des années pour gérer notre courrier via Protext).
Les avantages du passage en jet d'encre sont multiples :
Enfin, à l'occasion du numéro 0 puis du 21 qui est encore plus abouti, c'est une remise à plat des bas de page qui sont désormais plus esthétiques et qui utilisent le vis-à-vis offert par le format cahier A4. Le numéro 21 offre également une nouveauté “PAOistique” : les illustrations en double page.
Pour la petite histoire, le numéro 21 aurait normalement dû hériter d'une maquette totalement nouvelle plutôt que de juste quelques ajustements, mais la personne qui devait s'en occuper, Barjack, n'a pas été capable de tenir ses engagements38). C'est donc finalement grâce à l'aide de Grimmy que nous avons pu vous proposer la principale nouveauté de la maquette : les bas de page graphés.
Il y a bien longtemps, dans une contrée lointaine, très lointaine…
La rédaction du fanzine s'apprêtait à publier un nouveau numéro, tout était prêt : les rédacteurs étaient motivés, les sujets étaient choisis, les ordinateurs et les logiciels étaient opérationnels ; tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possible…
Mais, au moment où la petite équipe s'apprêtait à utiliser le Dart Scan pour réaliser les sublimissimes illustrations du fantastique fanzine, ce fût le drame ! Rien. Rien du tout ! La tête de lecture avait beau s'animer, l'imprimante avait beau faire avancer la page normalement… l'écran du CPC restait désespérément vierge ! Le scanner ne scannait plus ! Horreur et damnation ! Était-ce la fin ?
La connectique semblait ok… le problème venait vraisemblablement de la tête de lecture ! Le cœur de la bête était touché, le moment était critique ; il allait falloir opérer et ouvrir le bloc optique ! L'opération était délicate. La tête de lecture du Dart Scan se compose d'une petit ampoule qui éclaire la page à scanner et d'un récepteur infra-rouge tapis au fond d'une chambre noire à l'affut du moindre pixel blanc.
L'ampoule était ok, ouf, c'est certainement la partie la plus délicate à remplacer ! Mais alors, pourquoi le scanner ne scannait plus ? Après diagnostic, il s'avera tout simplement que l'un des fils du câble reliant la tête de lecture à l'interface branchée derrière le CPC était coupé ! Mais à quel niveau était-il coupé ? Allait-il falloir remplacer tout le câble ?
La partie la plus mécaniquement sollicitée du câble étant sans nul doute cette située à la base de la tête de lecture, le choix fût fait de tenter une ablation de quelques centimètres à cet endroit. On coupa, on ressouda, on referma precautionneusement la fragile tête de lecture… et avec angoisse on relança un scan… et… hourra ! Le scanner scannait à nouveau sans perte de qualité, l'aventure pouvait continuer !
Nous avions prévus, à l'occasion de la sortie de notre numéro 20, de faire une petit blague à la scène en faisant croire à l'arrêt définitif de nos activités sur CPC. L'idée initiale était de produire un éditorial piégé, mais il avait finalement été décidé de sortir le numéro 20 normalement, puis d'envoyer un message annonçant la fausse fin sur la mailing liste CPC_fr.
Ce message eut l'effet d'une petite bombe avec de nombreuses réactions ; certains s'étaient fait prendre au piège alors que d'autres exprimèrent des doutes dès le début de l'affaire.
Les textes de début et de fin entre guillemets sont à concaténer et à lire de droite à gauche ; on découvre alors : “annonce truquee”. Le message était quant à lui à lire une ligne sur deux pour en percevoir le sens réel.
Enfin, ceux qui seraient curieux de lire les réactions engendrées par l'envoi de ce message trouveront ici le fil de discussion.
Le message en question :
Sujet : Tordons le cou aux rumeurs…
De : Philippe RIMAURO - OffseT of Futurs'
Date : Mardi 23. Juillet 2002 19:16
“e euq ur”
Ça y est, Quasar CPC numéro 20 est enfin sorti ! C'est une
immense tristesse qui accompagne cette annonce, la fin d'une
formidable aventure qui dure depuis 10 ans jour pour jour !
Cela devait arriver tôt ou tard, mais ça reste difficile à admettre.
C'est donc avec une grande émotion que toute la rédac' vous
présente le tout dernier numéro de Quasar CPC. Je vous
invite à y découvrir toutes vos rubriques préférées
une dernière fois. La fin du fanzine coïncide malheureusement
avec l'ouverture d'une section CPCNG, le Quasar Disc 3 - disponible
sur sur notre site (qui sera maintenu encore un mois) ou
par courrier à la rédac' - et de nombreuses nouveautés…
désormais sans avenir.
En ce qui concerne le groupe Futurs' et ses productions,
nous cessons également toute activité sous quinzaine ;
le Soundtracker DMA, Hard Sprites Designer, Stormlord+ : tout
est mort. Malheureusement, depuis plusieurs mois, rien ne
progresse et des versions plus complètes
ne verront jamais le jour. En outre, nos matériels
pourront être proposés prochainement. En effet, nous avons
l'intention de donner nos CPC maintenant inutiles ; nous n'avons
plus de temps libre à consacrer à l'Amstrad
et préférons tout stopper et en faire profiter d'autres,
ce qui va permettre de prolonger l'aventure,
en quelque sorte. De toute façon, le CPC est mort…
peut-être avec de nouvelles recrues,
il aurait pu survivre, mais nous n'y croyons plus,
le sort en est jeté…
Je tiens enfin à remercier toutes les personnes qui
ont participé à la vie du fanzine et particulièrement ceux qui
ont aidés à la rédaction de ce numéro 20 : Downwater,
CNGSoft, Hicks, Ram7, Bilbo, Angus, ATC, Teinder Black, Sonic3',
l'équipe de Futurs' (Zik, Tony, SNN et moi-même),
Juggler, Nicky One, Cracky, The Famous Al, Timman, Vincent Rémi,
CricriNG.
Adieu et merci pour tout.
“tecnon na”
–
Philippe RIMAURO - OffseT of Futurs'