— Initialement publié dans Quasar CPC numéro 10, Délirium, par The Famous Al.
Salut les crevures !!! C'est ThE FaMoUs Al qui vous salue d'un monde parallèle où le temps n'existe pas… Au fait, bonne année 1996 et meilleurs vœux de misère ! Je prends mes touches pour vous exposer un petit déLiRe au sujet d'un film qui me fait bien marrer. Vu que la poursuite de Gootcha Fanz' m'est de plus en plus difficile, je tape ici l'incruste en accord avec mon pote Offset.
Bref, venez avec moi, mes frères dans le New-York de l'an 1997…
Pourquoi les scènes qui feraient flipper Brutus ou qui feraient chialer ma la mère Denis me font marrer ? J'y peux rien, c'est comme ça : un type qui se fait trancher la tête, pour moi, c'est délirant, voire hilarant dans certains cas… Je suis complètement allumé me direz-vous. Ben non, il y a l'art de filmer une tête tranchée ; ce n'est pas l'acte en lui même mais la manière dont c'est filmé ! En fait, moi, plus rien ne m'étonne dans ce monde de dingues et c'est pour cela que je préfère rire des conneries de certains navets comme celui dont je vais m'empresser de vous parler dans quelques siècles !
New-York 1997 est pour moi l'exemple type du film qui se voudrait fantastique, plein de suspensssse et de rebondissements, mais qui est en réalité d'une rare nullité. Attention, l'histoire en elle même tient debout, mais ce bon vieux John Carpenter ne s'est pas fait chier lors du tournage… Autre chose, je possède ce film en K7, et il fait partie de mes préférés ; quand je suis dégouté du monde qui m'entoure, je me le passe, histoire de se replonger dans la réalité. La blague en douze mots : c'est l'histoire d'un type, le genre à pas se faire emmerder, qui a le choix entre finir ses jours dans Manhattan transformé en taule, ou sauver le président (de quoi ?) qui est tombé dans ce même bordel et qui se fait chier avec le chef des taulards, le Duke de New-York. Les mecs, y sont pas cons ! Y z'ont injecté des capsules microscopiques dans les artères du bon qui pèteront dans 22 heures s'il traine trop dans les bars…
C'est une course contre la mort, sauf que l'autre, ça a pas l'air de l'emmerder vraiment de crever. La récompense : son immunité (n'importe quoi !!!).
En 1988, le taux de criminalité aux état-Unis augmente de 400% ; ce qui fût la plus grand métropole des États-Unis est transformée en un gigantesque pénitencier. Un mur de 10 mètres encercle toute l'île et des gardes sont postés tout autour. Les ports et les voies d'accès sont minés ; il n'y a pas de gardiens à l'intérieur. Il n'y a que les prisonniers et le monde qu'ils ont crée. Le règlement est simple : une fois qu'on y est entré, on en sort plus ! Bla bla bla bla bla…
C'est sûr qu'avec une intro pareille, faut voir le film ; sinon tu peux toujours mater le plan que je me suis cassé le cul à faire, il résume assez bien.
Sinon, le ciel est bleu, les carottes sont cuites… Non sérieusement, y faut le voir ce putain de film ! Tu verras la bagnole du Duke, vraiment la grande classe…
Voilà pour le délirium du jour, alors a++ j'espère et merci à Offset pour m'avoir laissé une de ses pages.