— Initialement publié dans Quasar CPC numéro 13, Histoires Perpendiculaires, par OffseT.
Salut la foule ! Eh bien oui, c'est encore le petit Offset qui se frappe cette rub'… Rien à faire, j'ai beau titiller les autres, ils ne veulent pas se mouiller ; soit disant qu'ils n'ont rien à dire ! Comme si c'était mon cas ! Bref, sur quoi vais-je bien pouvoir enchaîner après la preuve par neuf comme quoi le CPC est supérieur au PC. Je pense que le PC (sic) en a assez pris pour le moment et puis au fond, s'il marche si bien aujourd'hui c'est sûrement que c'est une bonne machine (give me cash Bill !).
Pour changer radicalement de sujet, je vais vous parler de Marcel… Ah, c'est qui celui-là !? Eh bien cette année, je me suis retrouvé dans cette belle et grande ville dont la splendeur et la qualité de vie ne cessent de m'émerveiller davantage chaque jour : Paris. Ah Paris, ses voitures qui circulent gaiement par milliers devant vous tous les jours, ses habitants qui courent dans tous les sens impatients d'aller se retrouver dans les métros et les bus, son climat délicieusement tempéré, ses pics de pollution au parfum enivrant… Et Marcel dans tous ça ?
C'est mon seul et unique réconfort dans cette société dévorante. En effet, tous les matins il m'accompagne en cours lorsque, emmitouflé dans mon blouson, je longe le parc qui me sépare de mon école… Ah, les parcs de Paris ! Ils sont vastes, bien entretenus, pleins de beaux monuments et de fontaines enchanteresses ; ils vous feraient presque oublier que vous êtes en pleine ville s'il n'y avait cette délicate odeur dans l'air et le doux brouhaha de la circulation au loin.
Certains jours, Marcel m'accompagne même jusque dans l'école (un bien beau pâté de maisons au demeurant) ; il m'attend alors entre deux cours dans l'un des nombreux espaces verts aménagés dans cette enceinte chargée d'histoire. Parfois même, il suit les cours avec moi, scrutant depuis la fenêtre les moindes mouvements d'un professeur passionné qui s'agite devant son tableau noir en bas de l'amphithéâtre.
Puis vient le soir et la fin des cours ; enfin je vais sortir de l'école et pouvoir goûter de nouveau à cette douce brise tout à la fois fraîche et âpre. Il est alors rare que je croise Marcel ; à cette heure-ci, il doit jouer avec ses amis ou faire quelques farces aux passants imprudents. Puis enfin, rougi par le froid, j'atteins l'appartement : la journée est terminée.
La nuit tombée, il est temps de se coucher. Dans le silence assourdissant de la circulation, j'entends alors Marcel dans la cours intérieure ; toute la nuit durant, il va chanter sa joie se substituant ainsi peu à peu aux bruits de la ville qui s'estompent au fur et à mesure que s'égrènent les heures. Ah ! Ce charmant roucoulement de pigeon sans lequel vous pourriez presque oublier, la nuit venue, que vous êtes dans cette belle ville : Paris !
Pour être tout à fait juste, je tiens à remercier Kabal pour avoir crée ce formidable personnage et par la même de m'avoir indirectement insuflé l'inspiration. Ceci dit, il me reste encore une colonne à remplir1) et je suis complètement à sec…
Comme j'ai horreur de faire du remplissage bête et méchant, je vous propose de profiter de cet espace libre pour faire le point sur une question de la plus grande importance qui, je n'en doute point, tourmente la plupart d'entre-vous depuis des années….
En effet, voilà des années que vous restez sans réponse mais Offset est là et il va redonner un sens à votre vie si bassement matérielle ! Oh, et puis non, j'ai plus envie… Le petit blond à lunettes n'avait qu'à pas m'embêter avec ses réflexions dans mes cours. Non mais, c'est vrai quoi, il fait jamais rien, il écrit pas un article et à côté de ça, il arrête pas d'embêter tout le monde et ce, depuis la première page du premier numéro de Quasar CPC ! Le petit SNN a bien tenté de lui fracasser la tête il y a quelques numéros de cela, mais il n'y a rien à faire, on le retrouve toujours en bonne place au tout premier rang en train d'intervenir à tout va ! J'aimerais bien le voir à l'œuvre moi ! Il est très bon pour critiquer mais après, fini, monsieur disparaît dans la nature !
Chouette, la page est finie, finalement c'était pas si dur de boucher une colonne…
À la prochaine !