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Les progrès de l'informatique

Initialement publié dans Quasar CPC numéro 15, Histoires Perpendiculaires, par OffseT.

Une fois de plus c'est le petit OffseT qui doit se farcir les Histoires Perpendiculaires. Soit, eh bien je vais profiter de cet espace de liberte pour vous décrire en quelques mots, et de façon tout à fait objective, les principales qualités de l'informatique d'aujourd'hui.

Ne nous avaient-ils pas promis des voitures volantes et l'homme sur Mars pour l'an 2000 ? En effet, les médias ne cessent pas de nous le répéter ; l'informatique a fait ces dernières années un véritable bond en avant avec le multimédia et tout et tout… En effet, les PC, puisque c'est ainsi qu'on les nomment, ont de nombreuses caractéristiques que nos bons vieux CPC ne pourront jamais acquérir.

Ah le progrès. C'est bon de voir l'humanité avancer chaque jour un peu plus… Mais que diable ces PC ont de plus que nos machines ?

Je parle et j'en oublie l'essentiel ! Voici donc la liste (non exhaustive) de ce que monsieur Personal Computer a de plus que tout le monde.

La séquence de démarrage, très complexe, permet de charger en mémoire tous les drivers nécessaires à l'utilisation des divers périphériques connectés au système. Il s'agit en fait de l'équivalent de notre système de RSX via les ROM d'extension à la différence que les drivers PC ont l'avantage de savoir utiliser l'espace sur disque et en RAM (il faut bien justifier les 64Mo de RAM et les 6Go de disque dur). De plus, le temps de boot a été porté d'une seconde à plus d'une minute afin que l'utilisateur puisse admirer une magnifique image, l'esthétique du système s'en trouve fortement améliorée.

Mais ce n'est pas tout ! Le système est à présent sécurisé. Il est par exemple désormais impossible de rater un message d'erreur disque. Alors que le CPC nous renvoie un insignifiant message du type “Disc Missing” ou “Disc Read Fail”, le PC a la délicate attention de nous mettre face à un bel écran bleu. Et hop là, au placard les excuses du type “j'avais pas vu”. De plus, alors que le CPC nous laisse un dangereux choix, le “Retry, Ignore or Cancel”, le PC sait dorénavant éviter tout risque de manipulation en bloquant subtilement le système. Un fichier en dommagé n'est désormais plus du tout accessible et tout risque de le charger de façon incomplète ou altérée en mémoire est écartée. La totalité de vos données est ainsi perdue. Il est effectivement bien connu qu'il vaut mieux tout recommencer à zéro que de repartir d'un fichier partiel.

De nombreuses autres implémentations ont été effectuées. Je ne vais pas toutes les détailler ici ; mais je vais néanmoins en lister la plupart.

Une tentative d'accès à un lecteur est souvent accompagnée d'un accès à la plupart des autres périphériques. Il s'agit sûrement d'une checklist : que de professionnalisme !

Dans cette même optique, le système a le bon goût de vérifier à plusieurs reprises la présence d'une disquette dans un lecteur fraîchement vidé. L'avantage d'un tel procédé m'est étranger mais nous ne pouvons pas prétendre tout comprendre d'un système hautement évolué tel que Micro$oft Windows.

Il y a également la toute nouvelle gestion des joysticks. En effet, ils ont voulu faire comme les consoles de jeux récentes et détecter la présence ou non de joysticks connectés au PC. Ainsi, le joueur ne peut plus lancer par mégarde un jeu en mode joystick s'il n'en a pas de connecté à la machine. De plus ce test de présence de joystick s'effectuant durant l'innommable boot, toute connexion en cours de route sera ignorée ; encore une subtilité qui m'échappe…

Mais je vais arrêter là cette description du couple machine/OS le plus répandu sinon on na nous reprocher de parler du PC dans un fanzine CPC.

Il y a bien assez de revues qui parlent de cette machine dans les kiosques… Autant en bien qu'en mal d'ailleurs. Mais en ce qui concerne ces dernières, je tiens à vous dire que ça fait très mauvais effet de décrier un système d'un côté si c'est finalement s'en accomoder et n'envisager aucune alternative.

En effet, on en a marre des gens qui ne cessent de critiquer le PC à tout va pour finalement conclure : “Mais bon, on a pas le choix, il faut faire avec”. On a toujours le choix !

Ksss ! Ksss !